A l’occasion d’une rencontre à Paris fin mars, initiée par le collectif Pour nourrir demain, une centaine d’entreprises ont déposé dans une capsule fermée la vision de ce que seront leurs produits dans dix ans. Selon les participants, qui ont présenté leurs réflexions, ce jeu a été l’occasion de motiver et stimuler les équipes de recherche et les salariés de ces entreprises. A côté de l’aspect « science-fiction » de cette opération, les prévisions mettent toujours en avant « le plaisir » de l’alimentation.
Pour une entreprise comme William Saurin, « Il faudra démocratiser le bien-manger, mieux valoriser les co-produits ». D’autres, comme Candia, ont mis l’accent sur l’éducation à la cuisine et l’ouverture des fermes bas-carbone aux consommateurs. Pour les vergers Saint-Mamet « le vrai sujet sera l’eau et lo capacité de recycler à l’infini les emballages ». Audrey Luc, responsable de la communication de Panzani, insiste sur l’enjeu de la qualité et de conforter la production de blé dur français. Si la qualité gustative reste la priorité de ces entreprises, les contraintes de production et d’assurer la souveraineté alimentaire constituent les enjeux de demain.
Créé en 2019, le collectif Pour nourrir demain réunit régulièrement des entreprises l’agroalimentaire pour des séances ludiques où elles imaginent l’alimentation de demain et la façon de s’adapter
aux défis environnementaux et nutritionnels.
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